Diagnostic
Poser un diagnostic c’est déterminer comment se présente le déséquilibre énergétique d’une personne, comment il évolue, comment il a évolué et comment il évoluera. C’est en quelque sorte trouver la racine, l’origine de ce déséquilibre. Il se résume en 4 opérations : 1. observer | 2. interroger | 3. écouter | 4. palper Il est toujours plus long lors de la 1ère séance en cabinet afin de dessiner un tableau énergétique qui soit le plus juste possible. Pour l'acupuncture j'utilise le diagnostic palmaire tel qu'il m'a été transmis par Nicolas Berger, disciple direct du Dr Hu de Taiwan, lui même disciple direct de maître Tung.
Acupuncture - Moxibustion
C'est l’insertion sur des zones précises du corps d’aiguilles fines, indolores, stériles et à usage unique. De l'acupuncture chinoise moderne à l'acupuncture du Yi Jing en passant par l'acupuncture taïwanaise Tung, coréenne Saam ou japonaise, différents styles coexistent. Depuis quelques années en clinique, j'utilise exclusivement l'acupuncture Tung qui est l'acupuncture d'une vieille lignée familiale et dont le paradigme diffère de l'acupuncture conventionnelle dans le sens ou ce système est une acupuncture de zone qui possède son propre réseau de points sur des canaux qui ne s'appellent pas méridiens mais Shen Jing. La liberté clinique laissée par l'acupuncture Tung permet une approche beaucoup plus vivante et dynamique. Après l’insertion de l'aiguille, il est nécessaire de ressentir de la chaleur, un picotement ou comme une sensation de "décharge électrique". C’est une manifestation normale de la mise en mouvement des énergies appelée "De Qi" en chinois. L’idéal pour un effet thérapeutique optimal est de prendre conscience de ces manifestations et de les laisser vivre dans son corps. D'autres techniques de soins complètent l'acupuncture: les ventouses, le Gua Sha, le Tuina, les micro saignées...
Pharmacopée Chinoise
C’est l’utilisation des plantes pour soigner, c'est la branche la plus importante de la médecine chinoise. Bien que plusieurs milliers de remèdes chinois existent, le Shennong Bencao Jing ou Classique de la Matière Médicale du Divin Paysan, qui est le plus ancien texte de la matière médicale chinoise parvenue jusqu'à nous, dresse une liste de 365 substances médicinales. Pour ma pratique clinique quotidienne j'utilise essentiellement le Shanghan Lun et le Jin Gui Yao Lue, deux ouvrages médicaux chinois écrits par Zhang Zhongjing il y a plus de 1800 ans, mais dont l'approche des déséquilibres énergétiques jouit d'une totale compatibilité avec les pathologies de nos sociétés modernes. Après votre séance en cabinet j’envoie une prescription personnalisée de plantes à un des laboratoires suisses de phytothérapie chinoise qui se charge de la préparer et de vous l’envoyer à votre domicile. Si vous avez une complémentaire les préparations de plantes peuvent être prises en charge par votre caisse maladie. Renseignez-vous auprès de votre caisse d’assurance.
Gua Sha
C’est une méthode d'harmonisation du Yin Yang. Après avoir huilé la peau, elle consiste en un frottement ou un raclement à l’aide d’un outil en corne, en jade ou en métal selon les affinités du praticien ou les besoins de la séance. La méthode vise à « gratter la maladie pour lui permettre de s’échapper à travers la peau ». Il s’agit ainsi de faire remonter le Sha, -littéralement la mauvaise énergie, la maladie, le déséquilibre-, à la surface de la peau en frottant ou en raclant. Rien n’est inventé ou créé durant le soin, le Sha emprisonné dans le corps est simplement révélé et libéré hors du corps. Je me suis perfectionné dans cette pratique avec Daria Briguet et Antoine Wegmuller, eux même formés par Li Dao Zheng, le grand maître du Gua Sha thérapeutique en Chine. C’est un soin que j’apprécie tout particulièrement pratiquer lors des troubles du « Shen » ou troubles de l’esprit, car pour la médecine chinoise le corps, l'esprit et l'âme de chaque individu ne peuvent être séparés. Déconstruire les vieux schémas mentaux en passant par le corps est quelque chose de très satisfaisant. C.G Jung a écrit : « Ce n’est pas en regardant la lumière que l’on devient lumineux mais en plongeant dans son obscurité ». Ainsi j’aime beaucoup le Gua Sha car il est une plongée nécessaire à l’intérieur de soi. Dans la dynamique du Gua Sha utilisé pour les troubles du Shen, une notion est indissociable du soin, celle de l'Accueil. C'est l'Accueil de soi à travers le Sha, l'Accueil de ce qui nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui, mais qui s'inscrit désormais comme un frein à ce que nous voulons devenir. Jung ajoute ensuite « ...ce travail est souvent désagréable donc impopulaire ». C’est parfois ce qui peut expliquer l’intensité des ressentis lors du soin, moment pendant lequel l’ego, pour garder le contrôle, peut par exemple générer une douleur insupportable. C’est à ce jour en cabinet l’un des outils les plus efficaces et rapides pour se libérer aussi bien de vieux déséquilibres émotionnels que de certaines douleurs chroniques. Le seul impératif après une séance de Gua Sha est de ne pas prendre de douche le jour même. Par expérience, il est bien de se réserver une soirée tranquille pour laisser le corps travailler et idéalement le jour même et le lendemain, il est intéressant d’avoir une journée off pour se retrouver avec soi et continuer d’accueillir ce qui demande à se libérer.
Pédiatrie sino-japonaise
La pédiatrie Sino-Japonaise est une spécialité fascinante de la médecine orientale dotée d’une grande expérience clinique et qui est en mesure d'apporter des solutions non agressives à de nombreuses maladies infantiles. Elle réunit deux grands outils: Le Xiao Er Tuina et Le Shonishin.
Le terme « Shonishin » est un une traduction japonaise de l’expression chinoise « erzhen ». Il signifie littéralement « l'aiguille des enfants ». Mais contrairement à l’acupuncture classique qui utilise des aiguilles, nous n’en utilisons ici pas et travaillons avec des outils spécifiques sans percer l’épiderme. Le traitement se fait donc directement sur la peau mais sans la blesser. C’est un véritable traitement superficiel qui permet d’agir en profondeur. Le Shonishin actuellement réunit les toutes dernières connaissances dans les recherches des bébés. Il tient compte des niveaux de développement moteur, sensoriel, émotionnel et énergétique de l’être humain du point de vue de la physiologie traditionnelle chinoise ainsi que de la compréhension occidentale du développement des méridiens. Shonishin est non seulement une technique sécure et efficace et avec de légères modifications les bases peuvent être enseignées aux parents ou à un adulte avec un minimum de bon sens pour poursuivre et consolider les résultats en consultation avec un suivi à domicile.